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Soutien institutionnel de l'UE au motocyclisme à l'approche de la nouvelle législature en Europe


De gauche à droite : Stefan Pierer (PDG de KTM), Jorge Viegas (président de la FIM), Eric de Seynes (président Yamaha Motor Europe N.V.), Michele Colaninno (PDG de Piaggio et président de l'ACEM) © Mégane Fontaine

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Deux des principales organisations motocyclistes en Europe, la Fédération internationale de Motocyclisme (FIM) représentant les pilotes et le sport, et l'Association européenne des Constructeurs de Motocycles (ACEM) représentant l'industrie, se sont réunies hier soir avec des dirigeantes et dirigeants des institutions de l'Union européenne à Bruxelles, pour organiser ensemble un événement mettant en avant leur objectif commun d'améliorer la mobilité sur le continent.

Michele Colaninno, président de l'ACEM et PDG de Piaggio, et Jorge Viegas, président de la FIM, accompagnés d'une représentante éminente et d'un représentant éminent de la Commission et du Parlement européens, Magda Kopczyńska et Bernd Lange respectivement, ont pris la parole concernant la contribution des deux-roues pour atteindre les objectifs de l'UE en matière de déplacement et d'urbanisme.

En amont des discussions politiques et législatives à venir, l'ACEM et la FIM ont présenté leur vision en défense des usagères et usagers, de l'industrie et, surtout, de la société. Concrètement, la feuille de route pour le secteur de la moto repose sur cinq piliers : la sécurité routière, la durabilité, la compétitivité industrielle, la recherche et l'innovation, ainsi que le tourisme et les sports mécaniques.

Cependant, des efforts supplémentaires des deux parties sont nécessaires pour atteindre les ambitions immédiates. En tant qu'usagères et usagers vulnérables de la route, les personnes à deux-roues doivent bénéficier de priorités dans les plans de mobilité et de sécurité routière aux niveaux européen, national et local. De plus, les caractéristiques intrinsèquement légères et compactes des cyclomoteurs, motos, tricycles et quads en font de véritables alliés pour une mobilité efficace dans les zones urbaines et périurbaines, par leur inclusion dans les futurs plans de mobilité urbaine durable.

L'instant convivial de l'événement, présenté par la correspondante de Reuters Julia Payne, accueillait un invité spécial, double champion du monde Superbike James Toseland. En tant que pilote professionnel, il est revenu sur les valeurs du sport moto et des loisirs à moto, offrant ainsi une opportunité unique pour les institutions publiques et les constructeurs de se rapprocher des citoyennes et citoyens d'Europe. Pour cela, seule une entente entre pouvoir législatif, élues et élus et entreprises travaillant vers un objectif commun permettra de faire transformer la devise « Rouler ensemble pour l'Europe » en réalité.

Commentant l'événement, les présidents des deux organisations se sont félicité du succès de la réception et de l'exposition, qui a mis en lumière nos solutions de mobilité auprès des institutions de l'UE.

Michele Colaninno, président de l'ACEM et PDG de Piaggio, a déclaré : « Rouler ensemble pour l'Europe signifie également innover. L'industrie de la moto s'engage à continuer de développer des machines innovantes pour la mobilité et les loisirs, mais nous avons besoin de politiques réalistes pour inscrire pleinement ces motos dans la mobilité de demain. La compétitivité doit être au cœur du prochain mandat politique européen, afin de soutenir les constructeurs dans leur adaptation aux futures législations, tout en continuant à promouvoir la croissance et à créer des emplois qualifiés ».

Jorge Viegas, président de la FIM, a déclaré : « Depuis 120 ans, la FIM est à l'avant-garde du développement et de l'amélioration de la moto, et il a été gratifiant de pouvoir montrer cela aux membres du Parlement européen et de la Commission européenne hier soir. Il était également important de souligner que le sport moto n'est pas seulement un outil de marketing ou de recherche, mais aussi une activité culturelle et économique importante, qui soutient l'hôtellerie, le tourisme et les économies rurales. Ce message était clair, et nous espérons que les politiques comprendront la nécessité de protéger et de soutenir cette activité à l'avenir ».