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Alice Minta, la pilote qui monte en TrialGP féminin


Alors qu'Emma Bristow continue de faire les gros titres du TrialGP Women, avec huit championnats du monde de trial FIM Hertz en neuf ans, une autre Lionne britannique commence à s'affirmer dans la catégorie.

À seulement dix-neuf ans, Alice Minta (Scorpa) occupe actuellement la quatrième place du classement du Championnat et, pour sa troisième saison dans la catégorie, elle est à six points de la troisième place après trois manches et six journées de compétition.
 
Ce bon début de saison s'est traduit par deux podiums, une troisième place lors de la deuxième journée au Portugal et une autre lors de la première journée au Japon.
 
Les débuts de Minta en Trial2 Women ont eu lieu en 2019, ne perdant le titre que face à l'Allemande Vivien Wachs à l'issue d'un tie-break.

«J'ai été surprise quand j'ai commencé à obtenir des podiums tout de suite parce qu'il y avait des pilotes qui étaient dans cette catégorie depuis longtemps, donc je ne pensais pas que j'allais les battre. Après cette première manche, j'ai su que je pouvais le faire [alors] j'ai fait mon année en 2019 et je suis passé directement à la catégorie supérieure», a déclaté MInta.
 
Avec la pandémie de 2020, Minta a choisi de ne pas courir avant de faire ses débuts dans la catégorie reine l'année suivante, où elle a immédiatement impressionné, terminant la saison à une solide septième place.
 
«Je pense que j'ai obtenu deux cinquièmes places et une neuvième place qui ne m'a pas plu, mais on ne peut pas tout gagner. Le niveau est certainement plus élevé, mais c'est toujours important de garder la tête froide. C'est ce que j'ai compris cette année», déclare-t-elle.
 
Vers la fin de l'année 2021, après avoir aidé son pays à se classer deuxième au Trial des Nations, elle s'est rompu un ligament croisé antérieur en disputant le championnat britannique, ce qui a gâché une grande partie de l'année suivante, mais les résultats qu'elle a obtenus jusqu'à présent en 2023 parlent d'eux-mêmes.
 
«Je veux être championne du monde», affirme Minta,  «mais j'aimerais bien devenir pilote d'usine. C'est mon ambition depuis le début et je ne pense pas en être loin. J'aimerais vraiment piloter à plein temps, mais pour l'instant, ce n'est pas possible.»

FIM Communications